Réseaux européen, français et breton.


  Réseau européen

A l’horizon 2010, l’Europe aura besoin de 700 000 chercheurs supplémentaires. Dans cette optique, et dans le contexte de la construction d’un Espace Européen de la Recherche, la Commission Européenne a décidé de mettre en place le réseau ERA-MORE (European Research Area - Mobility of Researchers). Ce réseau, inscrit dans le cadre des actions Marie Curie du 6ème Programme Cadre de Recherche et Développement Technologique, a pour objectif d’attirer en Europe les meilleurs chercheurs étrangers, mais aussi de retenir en Europe les meilleurs chercheurs européens.

La création d’un tel réseau va se concrétiser par la mise en place de 350 Centres Européens de Mobilité en Europe, dont les principaux objectifs seront d’accueillir physiquement les chercheurs étrangers et de les aider à mieux s’intégrer dans la vie quotidienne et à s’adapter à un nouvel environnement.

   Réseau français

Trois principales organisations ont été chargées par le Ministère de la Recherche de constituer le réseau des Centres Européens de Mobilité en France :

La Fondation Nationale Alfred Kastler (FNAK), institution coordinatrice du projet français et chargée de recevoir les fonds européens. La FNAK est le principal organisme français chargé de l’accueil et du suivi des chercheurs européens et étrangers en France.
En savoir plus : www.fnak.fr

L’Association Bernard Grégory (ABG), qui a pour mission de promouvoir la formation par la recherche dans le monde socio-économique et d’aider à l’insertion professionnelle en entreprise des jeunes docteurs de toutes disciplines.
En savoir plus : www.abg.asso.fr

Le Point de Contact National « Ressources Humaines et Mobilité », représentant de la Conférence des Présidents d’Université à Bruxelles.
En savoir plus : www.clora.net

23 sites géographiques ont d’ores et déjà été retenus pour devenir des Centres Européens de Mobilité. Onze sont des pôles universitaires européens (Strasbourg, Bordeaux, Caen, Rennes, Paris-Sud, Montpellier, Nancy-Metz, Toulouse, Lille, Lyon et Grenoble), certains sont des cellules inter-universitaires (Aix-Marseille, Dijon-Besançon, Paris-Centre, Paris-Nord, Clermond-Ferrand) et d’autres sont encore à définir (Champagne-Ardennes, Limousin, Pays-de-Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Centre et Val-de-Loire, Corse).

Le réseau a été lancé officiellement le 30 Juin 2004 par le Commissaire Européen à la Recherche Philippe Busquin, au cours d’une réunion avec les représentants français et européens des Centres de Mobilité à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris.

   Réseau breton

Pour la région Bretagne, l’Europôle universitaire de Rennes a été labellisé « Centre Européen de Mobilité » après la signature d’une convention avec la FNAK. L’Europôle s’engage donc, en étroite collaboration avec un réseau de contacts locaux et régionaux (sites de Rennes- Saint-Malo-Lannion, Brest-Quimper et de Lorient-Vannes), à établir des actions concrètes afin d’aider les chercheurs étrangers dans leurs démarches auprès de différents interlocuteurs publics ou privés. Ils bénéficieront notamment :

- D’un accueil physique sur site
- D’une aide dans leurs démarches d’obtention du visa et de la carte de séjour « mention scientifique » par le biais d’un protocole d’accueil.
- D’un accompagnement lors des formalités liées à leur arrivée et à leur séjour comme la recherche d’un logement, les questions liées à la couverture sociale, la recherche d’écoles pour les enfants, l’ouverture d’un compte en banque, les problèmes d’assurance, le travail du conjoint etc.

Accueil des chercheurs étrangers en Bretagne

Les publics concernés par les prestations du CEM Bretagne sont :

- Les post-doctorants
- Les chercheurs
- Les enseignants-chercheurs
- Les doctorants (les prestations des doctorants seront plus limitées)

=>­ qu’ils soient européens ou étrangers et dont la durée de séjour sera supérieure ou égale à 3 mois.