Lorient compte 61844 habitants, sur une surface de 1217 hectares. Avec son port militaire, son port de commerce, son port de pêche, son port de plaisance et son port de passagers, Lorient est surnommée la "ville aux cinq ports". Son festival interceltique en août, en a fait sa renommée.

Mais la ville de Lorient est aussi connu pour sa construction navale, son pôle santé, ses industries agroalimentaires et produits de la mer, ainsi que ses activités économiques autour de l’image, la mécanique et les matériaux composites.

Un peu d’histoire
Dynamisme économique
Ouverture européenne et internationale
Culture
Un pole universitaire et de recherche

  Un peu d’histoire

L’histoire de Lorient et du Pays de Lorient est intimement liée à sa position stratégique face à l’océan Atlantique et à l’île de Groix, ancien port thonier. En 1664, à la demande de Colbert, Louis XIV autorise la création de la Compagnie des Indes orientales afin de développer les échanges avec l’Asie, et notamment le fructueux commerce des épices. En 1666, le siège de la Compagnie des Indes s’installe à l’abri de la citadelle espagnole de Port-Blavet, actuel Port-Louis, au confluent du Scorff et du Blavet qui forme la rade. Epices, thé, étoffes, soieries, laques et porcelaines des « Indes » transitent par Lorient et font la fortune de la Compagnie des Indes et des armateurs.Dès 1690, la Marine royale installe à Lorient une administration militaire alors que Port-Louis se voit dotée d’ateliers de construction et chargée de l’entretien des escadres. En 1785, la Compagnie dite de Calonne est créée mais son monopole commercial en dehors du territoire français sera aboli cinq ans plus tard par la Révolution. En 1791, Lorient est institué port militaire.

Au 19ème siècle, la Marine doit relever le défi de la révolution technologique navale, celle de la machine à vapeur, de l’hélice, du fer, de la cuirasse. La Marine, avec ses ateliers de pointe, réalise un grand nombre d’innovations techniques : 1er navire à vapeur en 1818 ; 1ère frégate à hélices en 1845 ; 1er cuirassé en acier en 1875. Les espaces portuaires de la ville bénéficient durant cinquante années, entre 1880 et 1930, de réaménagements conséquents, alors que le trafic commercial explose. Lorient devient le 3ème puis bientôt le 2nd port de pêche français. En 1911, la population passe à 50 000 habitants.

En juin 1940, l’amiral Dönitz choisit d’établir son PC à l’arsenal de Lorient. Afin de protéger leurs installations régulièrement bombardées par les alliés jusqu’en 1941, les allemands décident de construire des alvéoles indestructibles pour leurs sous-marins sur le site actuel de Keroman.

La Marine nationale utilise cette base des sous-marins jusqu’au 28 février 1997. Dès la Libération, les installations permettent un redémarrage immédiat de l’arsenal et stimulent les investissements de la reconstruction. De 1958 à 1984, elle accueille trois générations de sous-marins d’attaque à propulsion classique, armés par plus de 1800 agents militaires et civils. La base de Lorient ne pouvant recevoir de sous-marins à propulsion nucléaire, son abandon est évoqué dès les années 70. Le plan Optimar de 1992 prévoit la fermeture du site. Celle-ci est effective en 1997. La fermeture de Keroman symbolise les bouleversements de l’économie lorientaise, en pleine restructuration depuis les années 80.

  Dynamisme économique

Installée à Lorient, l’Agence d’urbanisme et de développement économique du Pays de Lorient (Audelor) crée des conditions favorables à la création et au développement des entreprises.

L’ Audélor oeuvre pour faciliter l’implantation et le développement d’entreprises sur le territoire de l’agglomération de Lorient.
Par son action d’animation des réseaux économiques, l’agence suit les projets en coopération avec l’ensemble des partenaires locaux dont la plupart font partie de cette association loi 1901.

L’originalité de l’agence tient à la composition partenariale des instances représentées par Cap l’Orient, l’Etat, les chambres consulaires, le Conseil général du Morbihan, la Région Bretagne, le Syndicat Mixte pour le Schéma Directeur, des personnes qualifiées dont le Président de l’Université et celui de Lorient Technopole Innovations et des chefs d’entreprises.

  Ouverture européenne et internationale

La ville de Lorient est jumelée avec 5 villes :

Ludwigshafen, en Allemagne (1963), Galway, en Irlande (1975), Wirral, en Grande Bretagne (1975), Ventspils, en Lettonie (1975), et Vigo, en Espagne (1983).

Par ailleurs, Lorient est associée à la ville de Ceske-Budejovice, en République Tchèque, depuis 1997.

  Culture

La ville a su prendre le virage des nouvelles technologies avec l’implantation de nombreuses entreprises en pointe, un pôle audiovisuel qui se développe dans les espaces libérés par l’Armée dans l’arsenal, l’accueil de TV Breiz. Lorient a su aussi favoriser le développement de la formation par l’implantation de nombreuses unités de l’Université de Bretagne-Sud (UBS)

Les années 70 ont vu la création du festival interceltique, qui est passé d’une réunion de passionnés assez confidentielle, à un événement international. Le festival est en effet le plus important festival d’Europe avec plus de 600 000 visiteurs et des milliers de musiciens. C’est aujourd’hui l’événement culturel majeur de la ville, qui se tient chaque année pendant la première quinzaine du mois d’août.

  Un pôle universitaire et de recherche

L’Université de Bretagne-Sud est implantée sur le site de Lorient, Vannes et Pontivy.
Ces trois sites accueillent plus de 7 000 étudiants, répartis en trois facultés (droit, sciences économiques et de gestion ; lettres, sciences humaines et sociales ; et sciences et sciences de l’ingénieur) et deux IUT.

L’UBS s’intègre dans le RUOA (Réseau des Universités de l’Ouest Atlantique), et se démarque par la professionnalisation des ses filières.
Une école doctorale pluridisciplinaire prépare au grade de docteur.